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6 e DIMANCHE ORDINAIRE « B » 2018



Parole de Dieu: Lévites 13, 1-2.45-46; 1 Corinthiens 10, 31 – 11, 1; Marc 1, 40-45.

Cette année, le thème proposé pour la Journée mondiale des malades est « Je suis là ». C’est Dieu qui nous adresse cette parole. Cependant, lorsque notre santé devient précaire ou que l’on nous annonce un diagnostic de maladie incurable, n’est-ce pas difficile de sentir que Dieu est là? Dans l’évangile, la proximité de Dieu est non seulement réalisée, elle bouleverse même les conventions sociales et religieuses. En effet, Jésus se laisse approcher par un grand malade, un homme atteint de la lèpre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est exclu de la vie sociale, de la vie cultuelle et du salut. N'en pouvant plus, le lépreux défie les interdits, se présente à Jésus et le supplie à genoux : Si tu le veux, tu peux me purifier. Jésus fut saisi de compassion, il étendit la main, le toucha et lui dit : Je le veux, sois purifié.

Ce récit nous montre que Jésus, en se laissant approcher et en osant le toucher, transgresse les règles sociales et permet ainsi au lépreux d'être réintégré dans la société, de participer de nouveau au culte et d'être admis au salut de Dieu. Ce faisant, Jésus se montre sensible à la souffrance de cette personne exclue et, par l’attention qu’il lui témoigne, il vient lui dire « Je suis là... Je suis là pour toi. »

Malheureusement, dans la société actuelle, il y a encore des « lépreux », non pas des gens atteints de la maladie de la lèpre comme telle, mais qui, pour d'autres raisons, se trouvent pointés du doigt, mis à l'écart et faisant l'objet de sévères préjugés et condamnés à l'exclusion. À titre d'exemples, il y a ces parents humiliés et parfois rejetés à cause d’un fils qui a des comportements délinquants; il y a aussi cette personne qui, en raison d’une maladie mentale, doit s’absenter souvent de son travail et qui est regardée de travers par ses collègues, etc.

Aujourd’hui, partout dans le monde, l'Église porte dans sa prière les personnes touchées par la maladie et Dieu sait si elles sont nombreuses. La puissance de Dieu peut guérir et réconforter les cœurs blessés par la maladie et ayant de la difficulté à garder l'espérance en des jours meilleurs. Face à la maladie, il nous revient de signifier la présence du Seigneur au moyen de la prière, qui est une belle façon de reconnaître que nous avons besoin de lui. Nous avons tous nos fragilités, nos handicaps, nos « lèpres », nous avons nos maladies et nos blessures qui nous défigurent et nous découragent. C'est pourquoi nous avons besoin que le Fils de Dieu, en posant sur nous son regard d’amour et de miséricorde, soit saisi de pitié et qu’il s’approche de nous pour nous toucher personnellement et nous dire « Je suis là … je suis là pour toi ».


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